album non signé

NOS ESPRITS

Album non signé

[W]

Yeah tu sais qui c’est, smc

Nos esprits s’éveille dès que le soleil se lèvent

La parole prend le relai et met fin à la trêve

Tu peux te boucher les oreilles mais tu liras sur nos lèvres

Que le maître de cérémonie va tuer l’élève

Et je remonte le level

Démonte ce qu’ils ne veulent pas savoir

Incrédules du fait que moi même puisse croire

Ce système veut m’asservir mais c’est loin de mes tracas

Si tu me vois à genou ce n’est qu’au milieu d’une rakah

Si tu fais le jo dans mon dojo fini en plongeon dans mon donjon

Apprend à gérer le danger, je rappais quand tu te faisais langer

Et je n’y ai jamais songé car je rêve éveillé

L'extrême me donne des sueurs froides le front à éponger

[koby]

Rappeurs retraités en activité, expérimentés

Tu peux tenter de déstabiliser, flows aiguisés

J’ai puisé ces rimes pimentées dans ma tête

Quand elle sortent, tu sais qu’elles piquent mes lèvres

Les miennes se sont usées au m-i-c

Je te mets la fièvre jusqu’à ce que le soleil se lève

Tes souffrances seront brèves car écourtées

Par des MCs qui vont tuer l’élève

Cours devant fais le lièvre et à bout de souffle on t’achève

Tu sais qui c’est et où est placé le level

De mon niveau cette démo n’est que superficielle

Gonfle jusqu’à exploser et faire imploser tes tympans

Sur un son sans pareil, en effet tu pourrais bien te boucher les oreilles

Et tu liras sur nos levres

[W]

Nos esprits s’éveille dès que le soleil se lèvent

La parole prend le relai et met fin à la trêve

Tu peux te boucher les oreilles mais tu liras sur nos lèvres

Que le maître de cérémonie va tuer l’élève

x2

OXYMORE

Album non signé

[W]

Ça sonne comme un claque lorsque je fais mon entrée

Putain j’attends plus vos prods Prince de Chats, j’ai validé

De toutes façons je rappe pour rien

Tout juste pour ne pas péter les plombs ou un câble

Jusqu’à en être moi même accablé

T’as pu me voir prier, t’as pu me voir vriller

Normal, les deux facettes façonnent mon identité

Ma place par rapport au rap français

C’est juste la couture de l’hymen

Relativement c’est rien man de même

Que nos actions ne sont rien sans l’Iman

Je viens contrer les politiques qui font sans l’humain

Et je ne cesserai de parler que quand je serai sous l’humus

Comme pour aller à la mosquée, mon parfum c’est le musc

Inclinaison, prosternation, c’est pour ça que sont faits les muscles

c’est pour ça que sont faits les muscles

[W & koby]

L’esprit ouvert, les yeux fermés

Baignés dans cette obscure clarté

Sous un ciel pourpre et bleuté

Admirant cette monstrueuse beauté

Une image nette et flouetée

En toute honnêteté floué

Par nos cerveaux décérébrés

Priant pour nos âmes désincarnées

[koby]

Je suis un de ces mecs qui ne cesseront jamais d’espérer

Je respire comme je rappe, comme je parle, soit pas atterré

Je viens t'aérer, l’esprit, l’âme pour positiver

Je vais y arriver, je baisse pas les bras, je reste motivé

La vie inflige des blessures insensées

Soit je reste sur place, soit je continue d’avancer

Le passé jamais ne s’efface et je trace, tout droit sans but

Sans même connaître la ligne d’arrivée

Sans même y penser. Est-ce que je me voile la face ?

Est-ce que ma vie m’echappe ? la contradication me laisse perplexe

Et me glace le sang et la vie nous vexe comme une leçon

Nos douleurs dans le texte sur ce son

L’innocence de la naissance du nourrisson

Malgré mes erreurs, je prie pour rester ce jeune garçon

[W & koby]

L’esprit ouvert, les yeux fermés

Baignés dans cette obscure clarté

Sous un ciel pourpre et bleuté

Admirant cette monstrueuse beauté

Une image nette et flouetée

En toute honnêteté floué

Par nos cerveaux décérébrés

Priant pour nos âmes désincarnées

[W]

La fin est interminable oui c’est insensé

Pour joindre l’utile à l’agréable, ce qui me déplait

Sert à rien j’attendrai pour le faire de mes propres mains

Et je reste persuadé que le doute est profondément humain

Profondément superficiel, c’est les mains et le front sur le sol

Que je me tourne vers le ciel

AMITIE

Album non signé

[W]

Tu sais que l’amitié n’a pas beaucoup plus de sens

Son essence se dilue comme chaque rêve de notre enfance

En face fait peur comme le noir ou le vide

Le parfum acide d’une soeur souriant les yeux humides

Ayant serré la main à 100 personnes

Dois-je lui dire qu’ici bas on s’en sort jamais sans personne

Et quand l’heure sonne, c’est seul qu’on va présenter ses comptes

Car à travers tous ces rapports, c’est soit même qu’on affronte

Pour avoir trop compté dessus, j’ai su que c’était passager

Appris que l’amitié est vue comme un concept passager

Chacune de nos relations hélas sont trop superficielles

La leçon c’est l’absence de ceux et celles

À qui j’aurais dû témoigner mon affection

Avant que leurs coeurs ne se cellent

Avant que leurs coeurs ne se cellent

[W & koby]

Tu sais que l’amitié n’a plus beaucoup de sens ici bas

Beaucoup te sourient mais n’hésitent pas à faire des coups bas

Les accolades se confondent avec les combats

Et dans mon dos, les injures se prononcent tout bas

Tu sais que le sens de la vie ne situe pas ici bas

Nous remémorer le Très Haut, nous fait endurer les coups bas

Les peines et les blessures font de nos vies des combats

Et sur les faces se lis très bien ce qu’ils pensent tout bas

[koby]

Rien à faire c’est comme ça que les gens sont

Amitié entachée, pour des thunes te lâcher

Hypocrisie, traîtrise décrites dans cette chanson

Je maîtrise mes mots à l’égard de ces lâches et

Je martyrise l’instru et mon âme reste tachée

Les frères et les soeurs essayent de tirer la couverture

À la moindre ouverture, coup bas, blessure

Je t’assure, je suis blindé je me rassure

Et je mesure la violence de mes mots

Et l’incidence de cette cassure

Les vrais sont les mêmes, fidèles au poste en cas de problème

La vie un poème triste égayé par tous ceux qui m’aiment

par tous ceux qui m’aiment

[W & koby]

Tu sais que l’amitié n’a plus beaucoup de sens ici bas

Beaucoup te sourient mais n’hésitent pas à faire des coups bas

Les accolades se confondent avec les combats

Et dans mon dos, les injures se prononcent tout bas

Tu sais que le sens de la vie ne situe pas ici bas

Nous remémorer le Très Haut, nous fait endurer les coups bas

Les peines et les blessures font de nos vies des combats

Et sur les faces se lis très bien ce qu’ils pensent tout bas

Mais pourquoi se fâcher, on sait que les faux sont des lâches et

T’as beau serrer la main à 100 personnes

Même les sourires les bonnes paroles

Si y’a problème, c’est clair que y’a plus personne

On se rend compte qu’on peut pas compter sur des types

Qui te quittent en fonction de ta côte

Comme Will je pense que le sens de l’amitié

Est futile avec au moins la moitié de tes connaissances

MAJORITE

Album non signé

[koby]

Un putain de beat dans ton poste, c’est pas du low cost

koby high level j’accoste

Et sur mon polo toujours pas de lacoste

Mes mots s’imposent et je propose de te reposer

Toujours calme cool posé

1996 à l’époque je posais mon 1er couplet

18 piges, mon rap atteint la majorité

Et même la maturité, hip hop technicité

Flow haute capacité des giga octets

De mots stockés dans mon cerveau me font psychoter

Mais d’un côté, t’as noté que je suis libre donc pas menotté

T’étais où quand je rappais y’a 18 balais

Je donne ça à l’ancienne oldschool, ça te fait rigoler

2, 3 punchlines classiques pour t’affoler

Mon rap est majeur, non pas par l’ampleur

Mais par son âge, comme un vieux rhum ça devient meilleur

Je suis qu’un beau parleur dans tes haut-parleurs

Lyrics perso, rap égocentré

Trop de mots dans ma tête concentrés

Je te parle de la vie de mon point de vue excentré

Expressivité du flow dès mon entrée

Rien à perdre et rien à prouver

[W & koby]

Mon rap atteint la majorité, tu sais qui c’est

Et le temps qu’il faut pour te hisser

À ce level, tu sais ce que c’est

Toujours en place, j’ai jamais cessé

x3

[W]

Mon rap atteint sa majorité tout en dextérité

Déterminé à s'extérioriser et s’en fout de la postérité

Jeu en transition, tout opposition se fait postériser

Sponsorisé par l’acidité

Mon rap est adulte, le tien est inculte

Tes textes se dispersent que les miens s’inculquent

Mon rap est né balbutiant dans un dictaphone

Grandit dans une chambre, la rue et puis sans microphone

Pas étonnant qu’à 18 ans il désarçonne

Emancipé il n’attend plus qu’on l’affectionne

Mon rap a maladroitement défendu des causes

Soigné des névroses parfois il fait des pauses

Depuis l’enfance sous prozac il se considère comme prose

Mon rap fait dans le 16 pas dans la demie mesure

Je t’assure avant d’être majeur, il était mature

[W & koby]

Mon rap atteint la majorité, tu sais qui c’est

Et le temps qu’il faut pour te hisser

À ce level, tu sais ce que c’est

Toujours en place, j’ai jamais cessé

x2

BACK IN THE DAYZ

Album non signé

[W & koby]

C’était à l’époque back in the dayz

Chaque jour on freestyle, en impro trop à l’aise

501, petit polo, cortez, tu sais qui c’est, tu sais qui c’est

X2

[W]

Chaque jour je me trimballe ma nostalgie

Et je crois en l’avenir qui du passé se nourrit

Après tout je me suis sorti de tellement de plans pourris

De rouen à Paris, zonant le jour ou la nuit

L’ennui étant que des fois j’y ai impliqué des amis

Je dois le reconnaître, je n’ai jamais connu la zermi

Et c’est reparti, chaque j'écris, rapper m’a fait économiser une thérapie

Rap hardcore ou le rap conscient

Restez enfermés dans vos cases

C’est juste du rap qu’on fait

Confectionné, ciselé travail d'orfèvre

C’est aussi les mémoires d’un jeune isolé moyen élève

[koby]

À l’époque j’étais avec mes potes et les potes de mes potes

Et mêmes des autres potes

Une sav mal vi-ser dans le coffre du scout

Faut que je drague des meufs mon pote coute que coute

Les plaisirs de la vie, tous, faut que j’y goûte

J’en abuse jusqu’à ce que tout ça me dégoute

J’arpente la ville à pied du nord au sud

Je finirai en soirée ce soir c’est une certitude

Je suis même pas invité, les mains vides et

Je viens pour vider ta teille de sky que je vomirai dans ton bidet

Chaque jour kiffe le mic en Nike cortez

Devant un jury en freestyle je peux défendre une thèse

Trop à l’aise, j’improvise ma vie et je fais pas de synthèse

Les poches sont percées mais les fous rire ont bercé

Ma jeunesse insensée, je partais dans tous les sens et

Sans même y penser, aujourd’hui je suis bien posé

Le hip hop dans ma vie s’est imposé

Y’en a qui ont réussi, y’en a qui ont explosé

Back in the dayz ce texte mon exposé

Pas de regret ma jeunesse je l’ai bien dosée

[W & koby]

C’était à l’époque back in the dayz

Chaque jour on freestyle, en impro trop à l’aise

501, petit polo, cortez, tu sais qui c’est, tu sais qui c’est

X2

BOULEVARD

Album non signé

[koby]

Je quitte des collègues et des potes, fin de soirée

On a déballé nos souvenirs, rigolé

Relâché la tension, dégagé la pression

Simplement se sourire, se parler

On se dit au revoir en se promettant de recommencer

Et marcher sur ce trottoir active mes pensées

Un peu perdu, je sais pas trop ou aller dans cette rue

Au sens propre comme au sens figuré

J’apprécie l’instant, figé hors du temps

Je prends tout mon temps pour avancer

J’espère que mes gosses dorment profondément

C’est dément quand je les laisse, je le fais pas sereinement

Je constate que leur avenir me préoccupe constamment

Je me demande comment faire pour être ce bon père aimant

Et je les aime et je le dis fièrement

Et je les guide mais est-ce la bonne direction ?

Je suis plein de doutes, de certitudes, de contradictions

Mon attitude influencera leur destination

Je pense à mon avenir en marchant sur ce boulevard pollué

La vingtaine révolue il est temps d’évoluer

Refuser de grandir, refuser de partir

Refuser de se le dire en face et revenir

Sur des promesses qu’on efface c’est comme mentir

Mais je marche et je prépare mon plan pour demain

La vie est ce qu’on en fait et je la tiens dans mes mains

Je me sens si humain dans ces moments de lucidité

Et en sous marin on met en banque les liquidités

Car pour se casser, y’a pas 36 possibilités

La rue est sombre, les idées claires

Je me sens libre tant que le jour n’est pas levé

[W & koby]

Je marche sur le boulevard

C’est calme, le jour va se lever

Sur ce trottoir, y’a personne

Je veux pas rentrer

X2

[W]

Je marche sur le boulevard, je remonte la pente

Je réprime un sourire quand nos conneries je me représente

Et j’arpente ces trottoirs désert

Je ne rentrerai chez moi que bien après l’heure du dessert

Mes yeux discernement bien le mal

Mon dessein dévoilé sous l’oeil astral, tout m’est égal

Pour marcher faut descendre de son piédestal

J’avance par la pensée plus vite que les pas

Au point de penser que je pourrais devancer mon propre trépas

Le boulevard s’étend humide et froid

Parcouru tant de fois du point A jusqu’au point A

[W & koby]

Je marche sur le boulevard

C’est calme, le jour va se lever

Sur ce trottoir, y’a personne

Je veux pas rentrer

X2

IMAGE

Album non signé

[W]

Cette vie est triste ou est-ce moi

Laisse moi, déteste moi

Teste moi et si tu m’aimes moi

Je te déçois

Ouais je me descends

Donc je m’enfonce

Et quand je me défends

En fait je me dénonce

Je me denonce

Je voulais cueillir une rose, j’ai les mains dans les ronces

Mon jardin secret est en jachère à venir à vendre pas cher

Je consulte les annonces, j’insulte les réponses

Ma semence et ma semonce je batis sur un monceau de question

Ce n’est qu’un morceau sans aucune rotation

Desaxé à l’accès peut-être n’est-ce qu’une sensation

Excédent de bagage qu’on procède à alléger en un excellent langage

Loin d’être abstrait mon rap est impressionniste

Avec du recul tu en discerneras l’image

[koby]

Cette vie est triste ou est-ce moi

Laisse moi, déteste moi

Teste moi et si tu m’aimes moi

Je te déçois

Ouais je me descends

Donc je m’enfonce

Et quand je me défends

En fait je me dénonce

Je me denonce

Je voulais toucher les coeurs mais ma demande est restée sans réponse

Je me pose trop de questions et dans le fond je sais que je m’enfonce

Alors on créé des chose en croyant laissé une trace

Et même au fond du trou, je referai bien surface

Ma créativité en mon nom prend place

Et mon coeur s’exprime dans ce merveilleux langage

Mes mots sont simples pour decrire ce paysage

Mes mots sont durs pour expliquer ce naufrage

Loin d’être sage mon rap est réaliste

Avec ou sans recul tu en discerneras l’image

FIN

Album non signé

[W]

Mon coeur se fracture, moi j’ai toujours écrit mes blessures

Placébo, psychanalyse en 16 mesures

Difficile de composer sans faire quelques ratures

Comment la création serait-elle le fruit de la créature

Quand on a la tête sous l’eau avec l’impression qu’on étouffe

Quand c’est chaud mais qu’on reste froid, c’est le signe que nos coeurs s'essoufflent

Et je foule d’un pas léger cette terre qui sent le soufre

Espérant avoir la force de m'arrêter avant le bord du gouffre

Et le timbre de ma voix traduit mon ambiguïté

Comme je m’éparpille je suis nulle part à mille lieux de l’ubiquité

À l’étroit dans ma cervelle un fil de court-circuité

Quand mes pensées s’amoncellent et vivent dans la promiscuité

[koby]

Cet album c’est le 1er et peut être le dernier

Je vis dans l’urgence et je pense au jugement dernier

La balance penche grave côté péché

Tous les jours j’essaye d’être juste et de me dépêcher

J’espère que mon coeur est pur juste un peu taché

Je garde la tête haute, fier de ce que j’ai achevé

Mes rêves d’enfant sont morts, je veille à leur chevet

Chaque jour me rend plus fort et motivé

Je voudrais m’évader avec femme et enfants me balader

Loin d’ici très loin ne jamais repasser

Le sang qui bout le coeur loin d’être glacé

Je suis pas blessé, je suis pas blasé

Refaire ma vie à l’identique, je recommencerai

Mais c’est un sens unique peu importe le passé

Les gens contestent, nous testent et nous détestaient

Je garde ma ligne et autour de moi les vrais sont restés

Mes textes témoignent de ma vie avec véracité

Je parle peu de moi mais je chante avec facilité

La pudeur fait place à la créativité

Album non signé

Tu sais qui c’est